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Enseignements spirituels d'Almaysha

Les jeunes esprits à la Maison sont instruits par le sage Almaysha et ses aides.  C’est principalement en interrogeant et en écoutant les réponses que nous gagnons en connaissance. Almaysha est constamment interrogé par les jeunes qui se trouvent à sa charge et on estime que ses réponses devraient être partagées avec tous ceux qui cherchent à apprendre.

Leur beauté et leur simplicité devraient agir sur nous comme un guide lumineux.

Almaysha, un Ancien (Seigneur de beaucoup d’enseignements) s’assit dans le jardin avec sa classe de jeunes esprits inexpérimentés et s’adressa à ceux qui s’apprêtaient à s’embarquer pour une vie loin de leur maison spirituelle.

« Dites moi, nous nous sommes assis ensemble bien des fois et je vous ai enseigné dans de nombreuses directions, vous devriez maintenant me montrer les preuves que mes mots ont été bien semés et laissez moi connaître vos doutes, vos incertitudes ou toutes autres pensées à propos de votre proche voyage. »

Kartumus fit un pas en avant et dit « Maître, quel âge a la vie ? »

Almaysha fit une pause et répondit :
« La vie est plus ancienne que toute chose vivante de même que la beauté était avant que beau ne fut né, et la vérité était vérité avant qu’elle ne fut prononcée ; la vie est joie dans notre silence, et des rêves dans notre sommeil. Bien que nous puissions être très abattus, la vie est haute et dans nos pleurs la vie sourit sur le jour et même lorsque nous sommes tenus par des chaînes, la vie est libre.

Lorsque nous sommes amers contre la vie, c’est quand nous, nous-mêmes sommes amers, nous disons par ignorance que la vie est vide mais à ces moments là nos âmes marchent dans la désolation et le cœur est submergé par l’unique souci de Soi-même.

La vie est profonde, haute et distante pourtant elle est près si seulement le souffle de votre souffle la touche, l’ombre de votre ombre croise son visage, le bruit le plus faible que vous prononciez entre en son sein. La vie est cachée profondément de même que votre esprit peut être voilé et caché… pourtant quand la vie parle les vents sont les mots. Quand elle chante, le sourd peut entendre et quand elle marche les aveugles voient et sont emplis de merveilles.

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Alors s’avança Sulamabe qui dit « Maître qu’est-ce que les hommes appellent le sommeil ? » La réponse fut ceci :

« Vous mûrissez dans le sommeil et pouvez mener une vie plus pleine parmi les rêves. Les hommes appelleront la nuit la période du repos malgré tout, en vérité, elle est une période de recherche et de solution. Le jour vous donne la connaissance mais la nuit ouvre les portes qui accèdent aux trésors de la vie. Le soleil donne à toutes choses qui croissent leur désir pour la lumière, mais la nuit peut vous élever jusqu’aux étoiles.

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Un autre dit « Qu’est-ce que la laideur ? » Almaysha sourit et dit « Qu’est-ce, en effet, que la laideur ! Si la laideur existe, mon fils, elle n’est que les écailles sur vos yeux et la cire remplissant vos oreilles. Ne nommez rien laid, économisez la crainte d’une âme en présence de ses propres souvenirs. »

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Puis Navara parla « Maître, les gens de la Terre craignent le temps, ils disent qu’il vole leur jeunesse et ne donne rien en retour. Qu’en dis-tu ? »

Almaysha considéra la question et s’abaissant pris une poignée du sol « Là nous avons une graine… si votre main était assez gigantesque la graine pourrait devenir une forêt, et pensez que les années pour que les graines deviennent forêts appartiennent à MAINTENANT, toutes ces années, c’est MAINTENANT ; Ce que sont les saisons permettent de changer les pensées ; le Printemps l’éveil, en Eté vous trouvez la fécondité, en Automne le vieil Esprit en vous chante une berceuse à cet enfant qui se trouve toujours dans votre âme et l’Hiver est un grand sommeil avec les rêves de toutes vos autres saisons. »

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« Mon Seigneur, que dire au sujet du Faux et du Vrai ? »

« Si un Homme donne à un autre un mensonge, dans le contenu il y a une grande vérité. Considérez que ce qu’il déclare est qu’il a en lui une faiblesse spirituelle et n’a pas la force de dire la vérité. Par contre, mon petit, dans la vérité il n’y a rien de faux. »

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« Mon Seigneur, pourquoi est-ce que dans les limites terrestres l’Homme se plaint des défauts des autres et pourtant semble ne pas voir ses propres défauts ? »

Almaysha répondit « Quand on dit qu’un homme est aveugle sur Terre, cela signifie qu’il ne peut pas voir, et pourtant souvent il peut voir avec plus de clarté que ceux qui sont doués de leurs sens. Quand un Homme relève les défauts de son frère et ne parle pas des siens, c’est parce qu’il est spirituellement aveugle. Il se ment à lui-même dans la façon dont il s’examine et ne trompe personne que lui-même. Vraiment pour quelqu’un comme cela nous devons nous sentir préoccupés.

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Ensuite Almaysha parla « Considérons maintenant les vertus et les défauts que vous allez rencontrer lors de vos proches voyages. A la Maison, vous connaissez et comprenez « AMITA », sur la Terre vous allez apprendre la Haine ; ici vous avez la connaissance de la Beauté, sur la Terre vous allez apprendre la Laideur. Vous avez été nourris dans la Grâce et la Paix, cela est triste que vous deviez marcher dans les chemins de la brutalité et du bruit. Par-dessus tout, ici vous avez été instruits dans la sagesse de la Vérité, hélas mes petits, vous devez maintenant être approchés par le Mensonge.

L’esprit sera à votre service durant votre voyage et essayera d’imprimer sur vous les valeurs des vertus de notre Maison, et maintenant je vous le dis : toutes les vertus ont leur propre lumière, mais la luminosité de la Vérité est de bien loin la plus merveilleuse, car n’est-il pas ainsi que la Vérité doit emprunter deux chemins… vous devez dire la vérité à tous les autres mais aussi à vous-même, car percevez que si vous ne pouvez pas être vrais avec vous-mêmes, alors certainement, vous ne pouvez pas l’être avec les autres non plus, et se donner la vérité à soi même est la leçon la plus difficile de toutes. »

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Damrus parla ensuite « S’il te plaît Maître, si nous sommes si purs et sans défauts en tant que jeunes esprits pourquoi avons-nous besoin d’aller sur la Terre ? »

Almaysha répondit « Si vous prenez d’un terrain un joyau d’une grande beauté et vous le placez dans un coffret et vous ne laissez jamais les vents de la vie jouer sur lui, quel est l’intérêt ; et il se pourrait si cela était nécessaire qu’en le prenant du coffret il devienne comme de la cendre dans les mains de celui qui l’empoignerait. Rendez-vous compte que si tempéré par les évènements, mis à la flamme de l’essai, travaillé et éventuellement replacé dans le coffret, il serait alors un joyau de grande vertu. Il serait poli, brillant, et sa beauté serait la joie de tous ceux qui pourraient l’admirer.

Ainsi, mon petit Damrus, est-ce avec le four de la vie ; les esprits sont testés et mis à l’essai, ont de nombreuses difficultés et obstacles à surmonter ; ils apprennent le secret de la vie, ils trouvent et examinent la force de leur propre contenu spirituel de sorte que, finalement, ils puissent se tenir dans la beauté de l’âge et la joie de leurs propres entreprises. »

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« Mon Seigneur, quel est ce contenu mortel que l’on nomme « égo » et pourquoi est-ce que l’Homme prise sa possession ? Est-ce pour sa beauté ou vérité ? »

Almaysha répondit « Je peux vous dire que l’égo est l’appréciation que l’homme a de lui-même, peut-être quand il se voit comme un météore flambant à travers l’espace avec son entourage en émerveillement et vénération. C’est à l’Homme d’apprendre que c’est mieux d’être simplement un reflet spirituel de son créateur, plutôt qu’un météore fruit de son aveuglement à son propre égard.

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Puis Zadara s’exprima « Maître, vous nous avez dit beaucoup sur Eritha qui est un endroit en faveur du Grand Dont On Ne Prononce Pas Le Nom. Comment se fait-il que les Esprits qui partent là dans la beauté et la lumière puissent en arrivant à cet endroit être perdus ? »

Almaysha regarda avec amour cet élève et dit « Au commencement tous les Hommes sont venus des Brumes et pour se trouver eux-mêmes, dans les Brumes ils doivent retourner. Si vous aviez la liberté vous devriez avoir besoin de chercher les Brumes pour apprendre au sujet du commencement, et ce qu’il y a là va vivre et s’élever jusqu’aux plus grands sommets excepté si cela est perdu inutilement dans le poids des pressions de la Terre.

C’est ce qui est silencieux en nous qui soigne nos plus profondes douleurs ; c’est l’inconnu qui grave notre âme pour former et façonner notre destiné. Néanmoins la main de Celui Dont On Ne Prononce Pas Le Nom est toujours sur vous, et pendant que vous attendez la Paix jusqu’à ce que l’informe en vous prenne forme il est dans le silence et ses mots sont clairs.

Ceci sont ses mots tels qu’ils se trouvent dans le « Ashento Tumoras Cao Fragmentus Abodas » :

« DANS VOS ERRANCES SOUVENEZ VOUS DE MOI ET CEPENDANT PARFOIS VOUS NE SAUREZ PAS CE QUE VOUS DESIREZ ARDEMMENT, CE SERA MA PAIX ET COMMENT POURRAIT-IL EN ETRE AUTREMENT ? MA PAIX EST TOUJOURS AVEC VOUS MAIS LE TONNERRE DE VOTRE ETRE TERRESTRE L’ENFERME. DEVELOPPEZ DANS L’ESPRIT ET SOUVENEZ-VOUS CAR DANS LE SOUVENIR IL N’Y A AUCUNE DISTANCE ET SEULEMENT DANS L’OUBLI SE TROUVE UN FOSSE QUE NI VOTRE VOIX NI VOTRE ŒIL NE PEUT FRANCHIR. ENTRE VOS CONNAISSANCES ET VOTRE COMPREHENSION IL Y A UN PASSAGE SECRET QUE VOUS DEVEZ DECOUVRIR AVANT DE FAIRE UN AVEC MOI ET AINSI D’ETRE UN AVEC VOUS-MEMES. SI VOUS N’ETIEZ RIEN D’AUTRE QUE DES CORPS ALORS MES MOTS ADRESSES A VOUS SERAIENT DU VIDE, COMME MORTS POUR DES MORTS. CE N’EST PAS AINSI ! TOUT CE QUI EST IMMORTEL EN VOUS EST LIBRE ET NE PEUT PAS ETRE ENFERME OU ENCHAINE CAR CELA EST MA VOLONTE. VOUS ETES MON SOUFFLE TOUT COMME LE VENT QUI NE PEUT PAS ETRE ATTRAPE NI MIS EN CAGE. JE VIS EN VOUS ET VOTRE VIE EST MIENNE COMME LA MIENNE EST A VOUS. »

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Le temps de l’apprentissage arrivant à sa fin, Almaysha leur donna sa bénédiction en disant « Soyez fiers mais pas orgueilleux, acceptez l’amour mais acceptez aussi la haine, car en prenant la haine vous soulagerez le fardeau de celui qui la donne, soyez en paix avec tous les hommes, mais la plupart du temps avec vous-mêmes ; donnez la vérité, à vous-mêmes en premier, afin qu’elle puisse bien se propager parmi vos prochains ; ne niez pas votre frère afin qu’il ne vous nie pas non plus et soyez avec Dieu.